Ils étaient environ 150, à Brest ce dimanche 6 avril, a avoir répondu à l'appel de la FFMC 29 et du collectif citoyen "Les#Gueux" de l'écrivain Alexandre Jardin pour dire non aux ZFE. Les motards étaient représentés en nombre dans cette assemblée, venus en voisin de Brest Métropole, mais aussi de Quimper, Pleyben, Carhaix. Qu'ils en soient remerciés, c'est grâce à leur mobilisation que la FFMC parvient à faire entendre la voix des motards.
Ce rassemblement s'est tenu Place de la Liberté, bien nommée pour y défendre celle de circuler pour tous, alors que les ZFE restreignent cette liberté de façon totalement inégalitaire. Notre secrétaire Philippe a développé avec talent (et malgré la mesquinerie du maintien en fonctionnement des fontaines de la place dont le bruit couvrait les mots de l'orateur) nos arguments pour dire non aux ZFE dans une allocution que vous pouvez retrouver in-extenso en cliquant ici. Extraits :
Au fronton de cette mairie sont inscrits les mots : Liberté, Egalité, Fraternité.
Qu’en est-il ?
Liberté de circuler comme bon nous semble ? NON ! selon le véhicule que vous possédez ce sera impossible.
Egalité de tous ? NON ! certains seront plus égaux que d’autres, les plus riches et dociles pourront circuler tandis que les plus humbles et dociles resteront hors des limites.
Fraternité ? NON, quand par ces lois iniques l’Europe et le gouvernement fragmentent le peuple français en castes de citoyens dont certains ont plus de droits et de facilités de vies que d’autres.
Et sur quelles bases ?
Aucune base scientifique fiable, quand on sait que les chiffres des relevés prouvent que, depuis des années, les pollutions non accidentelles ont fortement diminué en ville ; et très fortement par rapport aux années 70/80, période à laquelle le nombre de véhicules était plus faible ; même s’ils étaient plus « polluants », ou odorants.
Les véhicules électriques, au bilan énergétique aberrant et produits dans des conditions écologiquement terrifiantes : cobalt extrait par des enfants en Afrique, lithium asséchant les lacs (en Amérique du sud notamment) au mépris des autochtones, sont eux-mêmes sources importantes de particules fines : de par leur poids de batteries les pneus plus gros et les freins en produisent plus que les véhicules normaux.
Et qui peut se payer ces véhicules hors de prix, gourmands en matériaux rares et dont la production ne va pas suffire, qui nécessitent des productions d’électricité importantes, alors que d'autres, bien entretenus peuvent durer encore des années.
L'indignation de Philippe est largement partagée. Par notre ami Marc par exemple, qui s'en étranglait presque:
Cette réglementation ZFE est incompréhensible et contradictoire. Si l'on ne fait rien, ces zones seront étendues des centre-villes aux campagnes. Cet élargissement progressif nous guette. Dormez en paix braves gens, c'est sans douleur...
Aujourd'hui tout est fait pour contraindre les gens à rouler avec des voitures neuves, mais qui peut se les payer? Nos politiques savent-ils qu'un français sur quatre est dans le rouge à la moitié du mois?
Espérons que nos députés, dans un sursaut de lucidité, mettrons fin à cette ineptie nommée ZFE lors de l'examen la semaine prochaine d'un texte proposant leur suppression.


En direct de la rédaction de MotoMag
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